Session 13

C'est déjà la fin d'après midi quand on arrive, Loathe propose qu'on monte le camp. On se mets sur une plage de gravats, mais plutôt qu'on dorme à la belle étoile on se met sous un espèce d'auvent en fanon de baleine qu'on renforce de quelques étais. Pendant la nuit, Epic qui monte la garde voit de la lumière à une centaine de mètres, et entend quelqu'un chanter. Il voit aussi du mouvement venant du haut de la ville et se répandant dans la cité : des ombres en grand nombre.

Impossible de les identifier pour le moment, on se met dans notre renfoncement sans faire de bruit. Quelques ombres s'approchent sur la plage : les formes sont nimbées de ténèbres, a l'exception de leurs yeux blancs et brillants L'une d'entre elle stop devant nous, s'accroupi et rampe vers nous à 4 pattes, puis s'arrête a une vingtaine de mètres Une deuxième et une troisième la rejoigne. Elle restent à nous regarder pendant de longues minutes, s'arrêtent, puis recommencent leur manège. Je fais un coucou de la main, pas de réaction. On entend un cri prolongé, qui vient de plus loin dans la ville, les ombres tournent la tête puis partent dans la direction du bruit. On entend une sorte de bruit de tamtam dans la direction d'ou elles sont reparties. On décide courageusement de se recoucher et de surtout pas les suivre.

Les ombres se dispersent quand le jour se lève. On est le 9, il est 6h.

On va dans la petite maison ou on a vu de la lumière la veille. Dedans, on trouve les reste d'un feu de camp. Sur les murs, beaucoup de crasse et des silhouettes de suie, une douzaine en tout sur les murs du bâtiment. Trois renfoncement ont été creusés dans le sol de terre. Les traces de suie ne s'enlèvent pas quand on les frotte, et on sent comme une présence mystique et maléfique liées à elles.

Je fouille les autres pièces : principalement des poteries cassées et usées, la maison a probablement déjà été fouillée par quelqu'un d'autre. Je monte sur le toit : je remarque beaucoup d'animaux venant de l'est, des quadrupèdes que je n'arrive pas à identifier, il y en a beaucoup, une bonne centaine. Epic tombe sur pas mal de cristaux orange et de gelées, comme celles qu'on a rencontré par le passé.

Pendant ce temps là, les créatures sont arrivées : ce sont des tabibaris, des herbivores qui vivent en meute. Ils ont des plaques d'os et des cornes. Ils sont généralement pacifiques, sauf quand ils sont menacés. Ils ont l'air d'être en train de migrer. Epic essaie de les dessiner mais vu qu'ils bougent c'est compliqué.

Epic a fait un petit tour du quartier, et a trouvé d'autres silhouettes identiques. Pendant qu'il prend le temps de dessiner et Avielo de faire le rituel, je vais faire le tour également, pour voir s'il y a des choses intéressantes.

Quelques maisons sont encore fermées, c'est celles avec des gelées orange, et il n'est que dans les zones d'Ombre Pur le moment, je laisse les maisons à gelées. J'en trouve une en briques, et à l'intérieur il y a des restes de couchettes en pierre. Un énorme pan de mur qui donne sur la mer s'est effondré. J'y trouve pas mal de bocaux, éparpillés derrière une des couchettes. De la taille de pots à confiture, et scellés à la cire. Y en a une douzaine, mais certains sont cassés, il y en a trois intacts. D'après les pots cassés, le contenu devait être gluant, ou des petites billes de verre.

Avielo analyse les silhouettes : il détermine que ce sont les reste de personnes qui avaient fait un pacte avec une divinité maléfique, et qui sont mortes. Ces traces sont encore actives spirituellement, et lié à l’esprit de ces personnes là : ce sont probablement les âmes de ces personnes qu'on a vu hier. Pour les envoyer dans l'au-delà, il faudrait effacer les traces de suie, en écrivant leur vrai nom dessus. Y a peu de chance qu'une arme non magique les blesse, peut être que le feu ou la lumière marcherait.

On se rassemble ensuite, et on décide de trouver une maison pas trop grosse, en corail, pour la débarrasser des gelées orange. Peut être une sorte de temple, ou un baisodrome, difficile de dire avec des elfes. Ça sent le pourri, mais y a qu'une seule Gelée Orange à l'intérieur. Quand j'essaye d'ouvrir la porte, elle tombe lourdement. La gelée s'avance vers nous, je la larde de coups de dague, appuyé par les prières d'Avielo. On fouille le bâtiment : on trouve une cassette en ivoire, qui a été plutôt abîmée, mais elle n'est pas vide. On trouve aussi des pipes bien conservées sous le cristal orange, et joliment ouvragées. Pendant que j'excave les 3 pipes, Epic ouvre la cassette et trouve douze petites gemmes de couleurs assorties. Sur un des murs, on trouve une fresque, qui n'a été préservée qu'à l'endroit ou se trouvait du cristal orange, et qui représente des elfes en train de copuler.

On se dirige ensuite vers un bâtiment en forme de tête d'Elfe géante, qui a l'air recouverte de mousse. On entends un bruit de gelée à l'intérieur. On en voit qu'une par les fenêtres. On décide d'allumer une torche pour déterminer si les gelées sont sensibles au feu. J'ouvre la porte, et me retrouve face à un mur de mousse. Un liquide orange sombre en coule. Quand je tranche en travers, cela projette un peu de liquide, et une des gelées avance dans ma direction. Au sol, des mains de golem se sont redressées sur leurs doigts et avancent vers moi Je fini de taillader la mousse pour ouvrir un passage. Epic rentre et explose une des 3 mains à la masse. Epic et Avielo se retrouvent rapidement couverts par les ennemis, j'arrive à détruire une des deux gelées qui s'en prend à Avielo. Je détruis ensuite la main qui étreint Avielo. Avec l'aide d'Epic qui a détruit les deux autres mains, on achève la dernière gelée. Le calme revient dans la maison.

Il y a de la mousse partout. J'en prends un petit bout dehors pour voir si ça brûle bien : bof, et ça fait beaucoup de fumée. Du coup, j'enlève la mousse à la dague plutôt pour dégager les murs et les coffres. Les gravures sur les murs représentent la ville telle que vue par les yeux avant qu'elle ne s'effondrent sous l'eau. Il y a de petits symboles près des fenêtres, avec des golem qui portent des lances. On recoupe les symboles. Une commode en pierre a l'air de s’ouvrir, et un gros coffre de bois et de fer est encore en état, il était protégé par du cristal orange. Au dessus du coffre, écrit avec du charbon, il y a un message “ne pas voler, je viendrai le chercher plus tard”. Dès que j'ouvre la commode, une main de golem me saute au visage et m'attrape. Je hurle, et essaye de l'arracher avec ma dague, je la taillade sans trop de succès, mais Epic arrive à la détacher et à l'éclater. Dans la commode, il y a trois petits vases carrés et gigogne, et deux bourses : une en tissu, et une qui semble tissée en métal, et dont le bord est orné de perles. Elle semble contenir de petites billes de verre. Celle en tissu contient des pièces carrées en or, 5, et deux dés en os. Dans la bourse en métal, le contenu semble liquide, mais elle est magique Pour le coffre les autres veulent regarder son contenu. Quand on ouvre le coffre, un nuage de poussière rouge s'en élève, c'est l'odeur des piments Cachuga. Dans le coffre, emballé dans de la toile, il y a des objets longs : ce sont des lances, 6, comme celles des golems. Elle sont en acier damasé, avec un manche de pierre joliment décoré avec des spirales et des marques pour mieux les tenir. Il est 14h, on a bien exploré le quartier sud-est.

Dans la ville, il y a 5 zones : sud est, nord est, sud ouest et nord ouest, ainsi que le grand bâtiment principal. On décide d'explorer le nord est. L'expédition d'Avielo était allé au sud ouest, et il en garde pas un bon souvenir.

On arrive à une tour avec un minaret en forme de baleine, c'est en bois mais bien conservé. Il y a pas mal de mousse à l'intérieur. Pas de bruit de gelée, on rentre. Un peu de cristal orange dans les coins. Il y a plusieurs alcôves, comme dans une église. On nettoie la mousse, révélant des arabesques au sol. Avielo, en découpant la mousse, voit apparaître un serpent avec sa tête à la place de la sienne. On essaye de l'attaquer, mais il s'enfuit, après qu'on lui ait tranché le bout de la queue. Je bouche la fissure avec des gravats ramassé dans la rue.

Dans les alcôves, il y a des coupelles de pierre, qui ne contiennent rien d'autre que de la mousse, et il y a un escalier permettant de monter à l'étage. On grimpe. On arrive dans une salle circulaire, plus petite que la précédente. Dès qu'en rentre, une sonnerie stridente retentit. Un cristal au plafond clignote en rouge. On entends des voix qui viennent de l'extérieur On redescend en courant.

Lorsqu'on arrive en bas du temple, on tombe nez à nez avec trois hommes lézard verts. Il crient dans une langue incompréhensible et saisissent leurs épées crantées. J'essaie de négocier, mais il veulent m'assommer. Je me laisse tomber à genoux avec les mains sur la tête. Les homme-lézards ont des espèces de tatouages. Epic entame le combat. J'utilise un sort pour m'enfuir et aller me planquer derrière les gravats d'une tour effondrée. Aviélo de son coté se rends. Epic est tombé sous leurs coups. un homme lézard prends sa masse. Les autres fouillent ses affaires. Une fois fini, ils rentrent dans le bâtiment. Je me faufile jusqu’à Epic et remonte sa clef. Je propose qu'on leur face un piège : faire brûler de la mousse en bas des marches pour les enfumer et les attendre en bas avec les lances Mais en ramassant la mousse, ma tête me tourne : la sève a des effets hallucinogènes Mes camarades ont l'air retourné, avec leurs organes à l'extérieur Je sors pour aller vomir, je suis terrorisé. Avielo allume les coupelles alors que les hommes lézards arrivent Le premier arrive a renverser une coupole ce qui met de la mousse en feu partout Du coup, la fumée nous gêne autant qu'eux, et c'est un combat un peu pitoyable qui s'engage On n'arrive pas à les contenir dans les escaliers, et de nouveau Epic mord la poussière. j'arrive à en blesser un sévèrement, mais ça ne semble rendre ses coups que plus violents Je fini quand même par le tuer, mais au prix d'une morsure par son compagnon d'arme. Je m'enfuis, et Avielo me suis. Les hommes lézard essayent de me barrer la route, mais j'arrive à me faufiler. Ils arrivent à abattre Avielo, je me planque. Un des hommes lézard patrouille la zone, et il a un œil flottant autours de sa tête. Je me faufile pour pas qu'il me remarque. Le temple commence à prendre feu, je me précipite pour sauver Epic et Avielo. On sort du temple alors que celui ci commence à s'embraser. Les hommes lézards sont partis en emmenant le corps de leur compagnon.